Le chien nordique se démarque autant par sa puissance que sa beauté.
Au travers de plusieurs races telles que le Husky de Sibérie, le malamute d’Alaska, le Groenlandais (aussi appelé Esquimau du Groenland), le Samoyède, le Laika de Yakoutie mais aussi de nouvelle lignée de croisements comme l’Alaskan Husky.
Les chiens de traîneau, ou encore chiens nordiques ou d’attelage, sont des chiens sélectionnés pour leur force de traction bien entendu, mais aussi et surtout pour leur grande endurance et pour leur résistance au froid.
Le chien nordique en attelage ?
Le chien est utilisé depuis très longtemps dans la fonctionnalité de l’attelage, ainsi, nous retrouverons des indices datés de 6000 ans av. J.-C. le prouvant.
Les Inuit vivants dans l'Arctique attelent des chiens lors de leurs migrations. L'adoption du chien comme animal de trait n'est que l'évolution d'une technique utilisée jusque-là avec des rennes. Mais ces derniers avaient l'inconvénient de devoir paître, alors que les chiens se contentent des restes des voyageurs. Les traces les plus anciennes de l'utilisation de traîneaux à chiens par des tribus nomades, se trouvent en Sibérie, au nord du lac Baïkal. Dans ces territoires où l'hiver dure pratiquement toute l'année, la pénurie de nourriture a forcé les populations Chukchis à concevoir un moyen de transport rapide et fiable pour résister à de longs voyages dans les étendues neigeuses de la toundra comme sur la glace de la banquise. Au travers des siècles qui suivirent, l'art de la conduite des chiens de traîneau ne cessa de se développer chez les peuples sibériens. Durant les « Ruées vers l'or » où il y avait peu de loisirs, l'attelage généra rapidement un intérêt sportif. Ainsi en 1908 fut organisé la All Alaska Sweepstakes, première grande course d’attelage. Cet événement suscita un engouement immédiat.
Les trappeurs franco-canadiens sont parmi les principaux européens à découvrir et à adopter les traîneaux comme mode de locomotion l'hiver.
Le musher ?
Aussi appelé « meneur de chiens », c’est la personne qui contrôle un attelage de chiens. Les meneurs de chien canadiens criaient « marche ! » pour faire avancer
leurs chiens et, se qualifiaient de « marcheurs ». Ce cri est peu à peu devenu « mush » dans le langage anglais et les « marcheurs » sont ainsi devenus des « mushers ». Pour être musher, il faut
non seulement être passionné par les chiens, être en bonne condition physique, aimer la vie en montagne, la nature mais également sans doute être "un peu
fou".
Tout commence par un chien, puis deux, puis évoluant, il se retrouve avec 7ou 8 chiens. C'est alors que le cercle vicieux de la passion
dévorante se referme pour ne laisser que très peu de place au reste. Le musher est l'élément central de la meute ce qui implique l’éducation et l’entretien de ses chiens et il gère 365 jours par
an une véritable micro-société avec ses règles, sa hiérarchie…
Sources : http://www.chiensettraineaux.com & https://www.musher-experience.com